Salut les amoureux du rétrogaming !
Bienvenue pour un nouveau rétrospeedtest de derrière les fagots qui, pour ma part, m'aura valu quelques bonnes surprises:-)
Sans plus tarder , lançons nous à la découverte de cette nouvelle découverte de l'univers rétro :
Klash Ball sur Nes.
Ouaouh !! Avec un nom pareil, une jaquette de dingue ( merci nos amis américains pour leur goût prononcé pour le kitch) et un slogan de fou " The future in your face "( oui oui, vous avez bien lu ... yeah !!!! USA POWAAA !!), on peux s'attendre au pire ...
Je lance donc la bête pour la première fois et là, je tombe sur quelquechose qui m'interpelle fortement, me renvoyant violemment des relans d'un autre titre que j'aurais déjà vu ailleurs mais je ne sais plus lequel... Argh ... Je déteste çà ...
Oh, et puis mer...e, çà m'énerve !!!
faut que j'en ai le coeur net !!
vite !!! ..., google, mon ami, guide moi sur les autoroutes de l'information pour ôter ce cruel doute qui plane sur moi depuis tout à l'heure!!
Aaaaah.... bah voilà !!
c'est çà !! ( instant profond de révélation mystique sur fond de musique classique ... alléluiah !!)
Alors ? Vous devinez ?
Toujours pas ?!
Je vous laisse un ou deux screenshots pour trouver de vous même si vous voulez...
Allez, vous pouvez le faire ...
Et oui!! C'est la version NES US de SPEEDBALL !!!
Mais alors....
Pourquoi se faire ch...er à changer le nom du jeu alors que celui ci est connu du monde entier et porteur de gage de qualité, quant à son arrivée sur la fameuse 8bits du plombier ?
Et bien, c'est là que la prude amérique des années 90 entra en scène et joua encore de la censure.
Nintendo était, à l'époque, très sensible à l'image de marque de sa console phare, la Nes. Il était donc hors de question que quoi que ce soit puisse venir l'entacher avec des détails portant sur des domaines tels que, la violence, la drogue ou encore les connotations sexuelles.
Pour l’anecdote, "Speedball" correspond, dans la langue de Shakespeare, à des petites boules mélangeant cocaïne et héroïne, ce qui valut aux Bitmap Brothers de devoir modifier le nom de leur licence pour l’adaptation NES.
Politique de Nintendo oblige, le nom de leur jeu phare devint donc le fameux Klash Ball.
OUF !!! Me voilà avec une épine dans le pied en moins .
Passons au test maintenant :
Speedball, ou en l'occurence Klash ball, a connu de nombreuses adaptations avec plus ou moins de succès suivant le support .
En l'occurence , nous faisons face à la version Nes,qui sera loin d'égaler les versions Amiga mais ne déméritera pas pour autant, compte tenu des limitations techniques de la bête.
Klashball arrive donc sur les étals américains en 1991, fermement prêt à faire découvrir aux fans de nintendo la fameuse license ayant fait la réputation des Bitmap Brothers.
L'action se situe dans un futur lointain ou le sport prisé par les masses s'autorisent tous les excès : rapide, violent , simple mais surtout addictif...
Deux équipes se font donc face sur un terrain aux atours métalliques avec pour ferme intention de s'autoriser tous les prétextes, même les moins recommandables, pour arriver à leurs fins et remporter le match. L'ambiance respire la testostérone et la sueur à plein nez, l'action est rapide, précise et sans concession.
Graphiquement, ça casse pas trois pattes à un canard, le rendu est simple, propre et sans fioritures. Le rendu global ne se hisse pas au niveau des ténors du genre et reste dans la moyenne de ce que peut offrir la Nes en 1991.
Personnellement, j'accroche difficilement à l'approche froide et sans fioritures du style graphique mais, en bon testeur que je suis, je ne m'arrêterais pas à mon premier ressenti. Je creuse alors plus profondémént sur les fondamentaux qui font qu'un jeu de sport est bon ou pas : son gameplay.
Je relance alors la machine, et démarre le jeu pour la seconde fois afin de m'en faire une idée plus précise. L'écran titre ne pète pas des briques mais fait le boulot, puis on arrive sur le menu nous laissant le choix de se la jouer solo ou de choper un de ses potes pour étrenner le jeu afin d'en puiser certainement la substantifique moëlle ( tout le monde sera d'accord pour dire que ce type de cartouche reste toujours plus jouissive à plusieurs que seul)
Surprise agréable, on nous propose un choix entre trois équipes différenciées par 3 aptitudes de valeurs différentes suivant celles que l'on choisit. On peut alors opter pour une équipe avec plus ou moins de stamina, de power ou de skill.
Cela permet d'insuffler un léger zeste de diversité dans le style de jeu que l'on abordera durant nos musculeuses parties de Klash ball. Cela me rappelle à l'instant même les bons souvenirs de Ice Hockey qui avait déja des équipes différenciés avec les grand maigres et rapides, les gros balèzes mais lents et l'équipe moyenne en tout.
Bah .... allez , je prends la première on verra bien ce que ça donne...
Allez go !!! Let's play!!
Mais...
Mais ... !!
C'est quoi ce bor...el !!!??
Bah oui, je vous avoue que, pour ma part, les premiers instants de jeu furent assez rudes. J'y comprends rien, tout va vite et les règles de jeu sont réduites à leur plus simple expression. Aucune indication ne vous est donné quant aux différentes manipulations à faire pour jouer (en même temps, à l'époque, il y avait des notices de jeu pour çà, mais là ... j'en n'ai pas.)
Je finis pour autant par m'en sortir et passer un agréable moment de violence sportive.
Il faut bien se remettre dans l'idée, qu'en 88, speedball reçut l'éloge de la presse vidéoludique et reçut de nombreuses distinctions quant à la qualité de son gameplay et son caractère innovant pour la fin des années 80. Alors je me dois de faire l'effort de chercher plus loin le pourquoi du comment Speedball est encore un must du jeu de sport futuriste.
En creusant, on se rend compte que les bitmap brothers avaient inclus pas mal de finesses dans le jeu permettant de le pimenter et rendre ainsi les parties sacrément funs.
Le terrain, de premier abord, à l'air d'une simple arène avec des buts de part et d'autre .
Cependant, c'est bien mal connaitre les bitmap brothers qui ont voulu étoffer le côté "imprévu" de leur titre. Des bumpers, à l'image de ce que l''on retrouve dans les flippers font leur apparition et des portails présents à droite et à gauche du terrain "téléporte" la balle de l'autre côté sans changer la trajectoire prise par celle ci.
On peut même utiliser les murs, à l'instar du foot en salle pour s'amuser à faire quelques "bandes" pour feinter l'adversaire et faire de bonnes petites passes de fourbe à ses co-équipiers.
Tout çà mis bout à bout , crée un gameplay beaucoup plus riche qu'initialement espéré et les techniques les plus vils deviennent possibles pour atteindre le but :
Hop !! j'envoie la balle à travers un portail pour faire la passe à mon collègue qui , lui même, joue avec le mur pour faire une bonne petite passe au troisème acolyte en face des buts et asséner le coup fatal!!!
Il ouvre le score !!!!
c'est incroyable !!!
GOAAAAAAAAAAAAAAAAAAL !!!!
Ouais.... j'memballe mais il faut avouer que ça peut devenir très fun quand on utilise à fond les possibilités.
Cependant...
Bah oui, il y a toujours un bémol hein ...
Lorsqu'on joue en solo, il suffit souvent de s'approcher du but pour asséner une bonne patate en diagonale et mettre le but sans trop de difficultés, l'IA du jeu étant un peu à la rue .
Du coup, soit on prend le parti de tenter des trucs rigolos avec les bumpers et les portails, soit on fonce bille en tête tout droit sans réfléchir ...
Et je vous avoue que l'intérêt en solo en prend un sale coup dans l'aile. Ce sera donc tout naturellement que l'on se tournera vers l'option deux joueurs pour prendre un maximum de plaisir et profiter de mettre à exécution les plans les plus fourbes qu'on garde dans notre poche hihihihii ;-)
Voilà, Klash Ball sur Nes n'est donc pas une bombe ludique mais reste quand même un bon defouloir , bien plus fun à deux qu'en solo et qui avait pour lui l'avantage de la fraicheur et l'originalité comparés aux productions sportives plus classiques.
J'insiste sur le fait que mon avis se porte en l'état sur la version Nes car, n'ayant pu tester pour le moment les versions plus aboutis sur amiga ou autre support plus puissant, je pense sincèrement que Klash ball ( ou speedball ailleurs) devait être encore bien meilleur sans ses défauts liés à la 8bits de Nintendo. Je pense entre autre autres aux graphismes limites, au clipping dégueu présent sur beaucoup de jeux Nes, ou encore aux animations simplistes des personnages ainsi qu'un contenu un peu chiche.
C'est tout pour aujourd'hui ( et c'est déja pas mal dirons certains ...)
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et au plaisir de se revoir sur Pixelrealms.
A tchao, bonsoir !! et n'oubliez pas :
THE FUTURE IN YOUR FACE !! YEAAAHHH !!!
Dulman.
Sources : wikipedia.